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La grande maison
Encore un matin comme ça,
encore un matin sans toi....
et je me lève sans raison,
dans cette grande maison....
Je cherche un peu de tendresse,
pour me blottir dans la chaleur,
dans un corps à corps pour un cœur,
et j'oublierai toute ma tristesse,
mais la glace ne se brise pas,
le miroir est impénétrable.
Dans cette maison où la vie n'a plus de raison.....
où la raison n'a plus d'amour, où il n'y a plus de vie.
Encore un matin comme ça,
encore un matin sans toi,
et je me lève sans raison,
dans cette grande maison,
ces voix du passé qui viennent me hanter....
qui cherchent à me guider...
hors de ma réalité,
me font souffrir, me font te haïr.....
mes yeux attristés...et je survis,
j'ai continué à croire, à espérer,
qu'au fond de toi tu vas encore m'aimer...
Pour que demain j'affronte mon destin,
pour que demain ne sois pas un matin....
un matin comme cela...
pour que demain ne soit pas un matin sans toi,
pour que je me lève avec une raison,
dans cette maison ... cette grande maison...
entends tu seulement mon cœur battre si fort ?
comme au tintement de cette porte fermée....
et pourtant .. et pourtant ...
P&C Dilunk 2013
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Commentaires
Les objets et les murs d'une maison auraient-ils donc une âme ? Je crois que oui. Ils gardent l'empreinte de ceux qui les ont touchés. C'est bien pourquoi, lorsque ces êtres ne sont plus là, le parfum qu'ils ont laissé derrière eux nous semble si difficile à respirer et si doux en même temps...
Bonsoir Claude , hélas l'Amour et la Raison ne font pas une bonne association , je ne sais plus si je dois envier ceux qui" aiment sans souffrir" et est ce possible ? A bientôt
Mais j'ai fait quoi moi, je n'ai pas fouillé ton blog !!! j'ai donc raté des merveilles !!! quelle gourde je suis !!!
le texte est juste excellent ......musique peu ordinaire ...très beau résultat
merci Dilunk bises bonne journée
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Bonjour Toi....(sourire)
Triste, Froide
Est une maison...
Sans amour,
Sans âme
Sans tendresse,
Sans douces illusions
Tristes, froides, ces pièces ....
Maintenant désertées par la passion
Même les rayons indiscrets du soleil
Qui se faufilent entre les rideaux jaunis
Pour effleurer les draps froissés du lit
Et réchauffer les corps blottis
Semblent vider de toute énergie
comme Avant les rires des enfants
Ne résonnent plus du sol au plafond
Triste une maison
sans âme, sans passion
L'ami.... c'est un très beau texte mais il y a toujours une vie.
après les désillusions.
J'aime beaucoup
bisous de fée
Coucou Celiandra
merci pour ton passage et ton com. Comme d'habitude tu as résumé justement , très justement l'esprit de la chanson et du texte.
Bien amicalement
Claude