• Juste un instant, un seul

    Il croit en ce qu'il fait,

    il n'a jamais douté,

    la force du vouloir ne l'a jamais quitté .

    Des ombres vont et viennent,

    sur la face du miroir,

    elles disparaissent toutes à cause du désespoir.

    Il accomplit sa "guerre" ,

    sur la face de toute la terre,

    combattant de l'état, sur l'été , sur l'hiver

    il laisse les états d'âme,

    les mauvais caractères,

    sa voie est devant lui, le passé est derrière....

    Sur le froid de l'hiver, il ouvre grands les yeux,

    en quête des "indices" , il fera de son  mieux ...

    Il se rit des blasés,

    tous ceux qui ne veulent pas bouger,

    il croit en ce qu'il fait,il ne veut pas douter!

    l'appel des grands espaces,

    c'est la voie qu'il se trace,

    il laisse les états d’âme,

    plus grand chose ne l'agace....

    Il croit en ce qu'il fait et laisse les blasés,

    ceux qui refusent de croire dans la force du métier ....

     

    P&C 2012 Dilunk

    Juste un instant, un seul ....


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  • Peindre avec son cœur

    Il était de ceux qui peignaient la vie,

    avec ses pinceaux, avec son cœur,

    on le voyait sans le voir,

    sa vie n'était rien d'autre qu'un ailleurs...

    Il aimait ces petits riens qui formaient un tout,

    il rêvait à voix haute, vivait ses passions jusqu'au bout ....

     

    Il peignait face au vent,jouant avec le temps et les évènements,

    sa vie était pleine de rose, de bleu, mais de noir bien souvent...

    il n'écoutait guère les refrains incessants des jours anciens ,

    ses toiles étaient toutes pleines de petits rien et c'était bien ...

     

    Les nuances de couleurs, les tons chatoyants des traits colorés,

    il aimait tant ces petits riens qui le faisaient voyager...

    Nul ne savait d'où il venait, ni où il allait,

    sa vie était si pleine, mais le vide dominait ....

     

    Le pinceau glissait, glissait sur la toile colorée,

    nul ne savait ce qui en ressortirait...

    Lui, il sentait les choses qui vivaient, les choses qui naissaient,

    il aimait tant ces petits riens qui l'aidaient à marcher ...

     

    Et puis un jour, il a trouvé cette couleur qu'il poursuivait,

    subtil de mélange de pastels et de beaucoup de secrets...

    Observant le résultat sur la grande toile de la vie,

    il a voulu créer... mais il s'était tellement trompé ....

     

    Le cœur serré dans le paysage, il posa la couleur,

    elle était autre, il avait fait une erreur,

    oubliant ce subtil mélange de pastels et de secrets,

    il s'est penché sur une autre toile de son passé...

     

    Il aimait ces petits riens qui formaient un tout,

    il est retourné vers la toile de son passé,

    sur la toile de son passé .

     

    P&C Dilunk 2010

    L'artiste

     


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  • Tous , je suis certain vous connaissez Celiandra, j'ai tenu à partager un texte, qu'elle a réalisé il y a peu , en écoutant une de mes composition "le sentier du temps"

    Un bien beau texte, remplis de sensibilité, touchant , qui va au fond des choses avec des mots simples et réalistes . merci à toi Celiandra .

     

    Sur le sentier du temps....

    C'était    une jeune femme   D’antan

    Mais qui vivait dans un autre   Temps

    On ne pouvait pas dire

    Qu'elle était vraiment jolie

     Mais  elle était habitée

    Par cette  beauté qui vient de   l'intérieur

    Personnellement  la plus belle ,

    Celle du cœur 

    De  tout son être  il se dégageait

     Un je ne sais quoi, qui faisait

    Que  les hommes, les femmes -sans exception-

    Qui la côtoyaient, sur son passage,

    Irrésistiblement se retournaient .

     

    Elle rayonnait   de bonheur, de gaîté,

     Et tous en silence .... l'enviaient

    Son visage souriant  était auréolé

     D'une douce  lumière dorée.

     Est- ce   sa coiffure ondulée

     Qui produisait cet effet?

    Est- ce  ses grands  yeux bleus malicieux

    Qui  droit les vôtres, vous regardez, sans ciller

    Est- ce   ses lèvres bien dessinées, à peine teintées,

    qui les les rendait    pulpeuses à souhaits,

    et qui donnait l' envie de recevoir

     Ou de voler un doux  baiser,

    Est- ce  ses longues  mains douces

    qui  donnaient l' envie d'être caresser,

     Est-ce -  sa taille parfaite ,

     ses cheville fines, à peine dévoilées ,

    Qui aux hommes donnaient de drôles d'idées?

    Etait- ce enfin  cette fragrance d' hespéridés

    Qui  l'enveloppait lorsqu'elle marchait

     Et qui parfois la devançait?

    Nul ne pouvait le dire,

    Tous  étaient irrésistiblement attirés

    Et  Intrigués par son étrange  personnalité

     

    Puis mystérieusement  elle disparut

    Bien des questions, on se posa.

    Bien des réponses  on imagina 

    Mais que l'on était loin de la vérité

     

    quelques mois plus tard, on sut

    Qu'une implacable  maladie

     L'avait emportée au Paradis

    Discrète, elle n'en avait rien dit

     

    Un  jour    un membre de sa famille découvrit

    Dans le tiroir d'un vieux buffet

    Mélangé à des  journaux, des  papiers

    Un cliché jauni par les affres du temps.

     Jeune, belle et  toute souriante

     Elle semblait .....Lui parler

    Lui dire, que bien qu'elle soit

     Dans l'immense  l'empyrée  

    De toute son âme, de tout son cœur,

     Elle L' aimait

      Celiandra

     Partazge avec Dilunk (2)


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  • La grande maison

    Encore un matin comme ça,

    encore un matin sans toi....

    et je me lève sans raison,

    dans cette grande maison....

    Je cherche un peu de tendresse,

    pour me blottir dans la chaleur,

    dans un corps à corps pour un cœur,

    et j'oublierai toute ma tristesse,

    mais la glace ne se brise pas,

    le miroir est impénétrable.

    Dans cette maison où la vie n'a plus de raison.....

    où la raison n'a plus d'amour, où il n'y a plus de vie.

    Encore un matin comme ça,

    encore un matin sans toi,

    et je me lève sans raison,

    dans cette grande maison,

    ces voix du passé qui viennent me hanter....

    qui cherchent à me guider...

    hors de ma réalité,

    me font souffrir, me font te haïr.....

    mes yeux attristés...et je survis,

    j'ai continué à croire, à espérer,

    qu'au fond de toi tu vas encore m'aimer...

    Pour que demain j'affronte mon destin,

    pour que demain ne sois pas un matin....

    un matin comme cela...

    pour que demain ne soit pas un matin sans toi,

    pour que je me lève avec une raison,

    dans cette maison ... cette grande maison...

    entends tu seulement mon cœur battre si fort ?

    comme au tintement de cette porte fermée....

    et pourtant .. et pourtant ...

     

     

    P&C Dilunk 2013

    La grande maison

     


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  •  

    J'ai tout laissé et j'suis partit pour une autre vie...

    quitté l'univers où j'ai trop manqué d'air ...

    laissé cette maison pour mille et mille raisons ...

     

    J'broyais du noir, j'n'avais plus d'espoir,

    on a voulu encore me retenir, mais ce s'rait encore pour mentir ...

    Je n'ai rien pris, je change ma vie, j'me reconstruit ...

     

    Je l'ai trouvée, elle dévore mes pensées,

    elle est l'oxygène de tous mes chemins de peine,

    son doux sourire et ses yeux malicieux ,

    sont les deux clefs de ce monde où je ferme les yeux ....

     

    J'ai tout laissé pour me blottir contre toi,

    j'ai oublié ce chemin qui m’éloignait de toi,

    tu es ma vie, je suis ta vie,

    ensemble on grandit, on s'épanouit ...

     

    J'ai tout laissé, j'suis partit dans les chemins de la vie,

    son doux sourire et ses yeux bleus malicieux,

    me rendent si heureux...

    Me rendent si heureux...

    Son oxygène me coule dans les veines .

     

    On a voulu me retenir, mais ce s'rait encore pour mentir...

    Je n'ai rien pris , seulement mon désir,

    celui de toujours et toujours grandir ...

    Vers la lumière

     

    P&C dilunk 2016

    texte de Sylvie (aufildemesecrits)

    merci à Sylvie pour son aide au chant .


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