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Il croit en ce qu'il fait,
il n'a jamais douté,
la force du vouloir ne l'a jamais quitté .
Des ombres vont et viennent,
sur la face du miroir,
elles disparaissent toutes à cause du désespoir.
Il accomplit sa "guerre" ,
sur la face de toute la terre,
combattant de l'état, sur l'été , sur l'hiver
il laisse les états d'âme,
les mauvais caractères,
sa voie est devant lui, le passé est derrière....
Sur le froid de l'hiver, il ouvre grands les yeux,
en quête des "indices" , il fera de son mieux ...
Il se rit des blasés,
tous ceux qui ne veulent pas bouger,
il croit en ce qu'il fait,il ne veut pas douter!
l'appel des grands espaces,
c'est la voie qu'il se trace,
il laisse les états d’âme,
plus grand chose ne l'agace....
Il croit en ce qu'il fait et laisse les blasés,
ceux qui refusent de croire dans la force du métier ....
P&C 2012 Dilunk
34 commentaires -
Il était de ceux qui peignaient la vie,
avec ses pinceaux, avec son cœur,
on le voyait sans le voir,
sa vie n'était rien d'autre qu'un ailleurs...
Il aimait ces petits riens qui formaient un tout,
il rêvait à voix haute, vivait ses passions jusqu'au bout ....
Il peignait face au vent,jouant avec le temps et les évènements,
sa vie était pleine de rose, de bleu, mais de noir bien souvent...
il n'écoutait guère les refrains incessants des jours anciens ,
ses toiles étaient toutes pleines de petits rien et c'était bien ...
Les nuances de couleurs, les tons chatoyants des traits colorés,
il aimait tant ces petits riens qui le faisaient voyager...
Nul ne savait d'où il venait, ni où il allait,
sa vie était si pleine, mais le vide dominait ....
Le pinceau glissait, glissait sur la toile colorée,
nul ne savait ce qui en ressortirait...
Lui, il sentait les choses qui vivaient, les choses qui naissaient,
il aimait tant ces petits riens qui l'aidaient à marcher ...
Et puis un jour, il a trouvé cette couleur qu'il poursuivait,
subtil de mélange de pastels et de beaucoup de secrets...
Observant le résultat sur la grande toile de la vie,
il a voulu créer... mais il s'était tellement trompé ....
Le cœur serré dans le paysage, il posa la couleur,
elle était autre, il avait fait une erreur,
oubliant ce subtil mélange de pastels et de secrets,
il s'est penché sur une autre toile de son passé...
Il aimait ces petits riens qui formaient un tout,
il est retourné vers la toile de son passé,
sur la toile de son passé .
P&C Dilunk 2010
10 commentaires -
Tous , je suis certain vous connaissez Celiandra, j'ai tenu à partager un texte, qu'elle a réalisé il y a peu , en écoutant une de mes composition "le sentier du temps"
Un bien beau texte, remplis de sensibilité, touchant , qui va au fond des choses avec des mots simples et réalistes . merci à toi Celiandra .
Sur le sentier du temps....
C'était une jeune femme D’antan
Mais qui vivait dans un autre Temps
On ne pouvait pas dire
Qu'elle était vraiment jolie
Mais elle était habitée
Par cette beauté qui vient de l'intérieur
Personnellement la plus belle ,
Celle du cœur
De tout son être il se dégageait
Un je ne sais quoi, qui faisait
Que les hommes, les femmes -sans exception-
Qui la côtoyaient, sur son passage,
Irrésistiblement se retournaient .
Elle rayonnait de bonheur, de gaîté,
Et tous en silence .... l'enviaient
Son visage souriant était auréolé
D'une douce lumière dorée.
Est- ce sa coiffure ondulée
Qui produisait cet effet?
Est- ce ses grands yeux bleus malicieux
Qui droit les vôtres, vous regardez, sans ciller
Est- ce ses lèvres bien dessinées, à peine teintées,
qui les les rendait pulpeuses à souhaits,
et qui donnait l' envie de recevoir
Ou de voler un doux baiser,
Est- ce ses longues mains douces
qui donnaient l' envie d'être caresser,
Est-ce - sa taille parfaite ,
ses cheville fines, à peine dévoilées ,
Qui aux hommes donnaient de drôles d'idées?
Etait- ce enfin cette fragrance d' hespéridés
Qui l'enveloppait lorsqu'elle marchait
Et qui parfois la devançait?
Nul ne pouvait le dire,
Tous étaient irrésistiblement attirés
Et Intrigués par son étrange personnalité
Puis mystérieusement elle disparut
Bien des questions, on se posa.
Bien des réponses on imagina
Mais que l'on était loin de la vérité
quelques mois plus tard, on sut
Qu'une implacable maladie
L'avait emportée au Paradis
Discrète, elle n'en avait rien dit
Un jour un membre de sa famille découvrit
Dans le tiroir d'un vieux buffet
Mélangé à des journaux, des papiers
Un cliché jauni par les affres du temps.
Jeune, belle et toute souriante
Elle semblait .....Lui parler
Lui dire, que bien qu'elle soit
Dans l'immense l'empyrée
De toute son âme, de tout son cœur,
Elle L' aimait
Celiandra
7 commentaires -
Encore un matin comme ça,
encore un matin sans toi....
et je me lève sans raison,
dans cette grande maison....
Je cherche un peu de tendresse,
pour me blottir dans la chaleur,
dans un corps à corps pour un cœur,
et j'oublierai toute ma tristesse,
mais la glace ne se brise pas,
le miroir est impénétrable.
Dans cette maison où la vie n'a plus de raison.....
où la raison n'a plus d'amour, où il n'y a plus de vie.
Encore un matin comme ça,
encore un matin sans toi,
et je me lève sans raison,
dans cette grande maison,
ces voix du passé qui viennent me hanter....
qui cherchent à me guider...
hors de ma réalité,
me font souffrir, me font te haïr.....
mes yeux attristés...et je survis,
j'ai continué à croire, à espérer,
qu'au fond de toi tu vas encore m'aimer...
Pour que demain j'affronte mon destin,
pour que demain ne sois pas un matin....
un matin comme cela...
pour que demain ne soit pas un matin sans toi,
pour que je me lève avec une raison,
dans cette maison ... cette grande maison...
entends tu seulement mon cœur battre si fort ?
comme au tintement de cette porte fermée....
et pourtant .. et pourtant ...
P&C Dilunk 2013
9 commentaires -
J'ai tout laissé et j'suis partit pour une autre vie...
quitté l'univers où j'ai trop manqué d'air ...
laissé cette maison pour mille et mille raisons ...
J'broyais du noir, j'n'avais plus d'espoir,
on a voulu encore me retenir, mais ce s'rait encore pour mentir ...
Je n'ai rien pris, je change ma vie, j'me reconstruit ...
Je l'ai trouvée, elle dévore mes pensées,
elle est l'oxygène de tous mes chemins de peine,
son doux sourire et ses yeux malicieux ,
sont les deux clefs de ce monde où je ferme les yeux ....
J'ai tout laissé pour me blottir contre toi,
j'ai oublié ce chemin qui m’éloignait de toi,
tu es ma vie, je suis ta vie,
ensemble on grandit, on s'épanouit ...
J'ai tout laissé, j'suis partit dans les chemins de la vie,
son doux sourire et ses yeux bleus malicieux,
me rendent si heureux...
Me rendent si heureux...
Son oxygène me coule dans les veines .
On a voulu me retenir, mais ce s'rait encore pour mentir...
Je n'ai rien pris , seulement mon désir,
celui de toujours et toujours grandir ...
P&C dilunk 2016
texte de Sylvie (aufildemesecrits)
merci à Sylvie pour son aide au chant .
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